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têtes ℹ️💩#linfodujour – 📰 #articledepresse
 
Nous voilà de nouveau dans le journal Le Courrier de l’Ouest aujourd’hui…
 
Nous avons décidé d’user de notre « droit de réponse » dans la presse à la suite de l’article du 13 juillet dans ce même journal… (On vous le poste en copie ci-joint)
 
Merci au rédacteur de cet article d’avoir respecté notre communiqué ! 🙏
 
 
Et voici notre communiqué complet :
 
Suite à l’article paru le 12 Juillet dans les colonnes du Courrier de l’Ouest concernant l’installation d’un jeune au GAEC de la Forte Maison à la Pommeraye, l’association d’opposant au projet d’usine de méthanisation de la Pommeraye, puisque c’est de lui dont il est indirectement question à la fin de l’article, tient a préciser qu’il ne regrette aucunement les « tensions qui ont accompagné leur projet » d’usine agro-industrielle. Notre objectif n’a cependant jamais été d’attaquer « des hommes » mais uniquement d’attaquer « ce projet » d’usine spécifiquement.
 
Ces « tensions » sont nécessaires, devant l’urgence climatique, pour faire évoluer les modèles agricoles, encore trop souvent considérés intouchables, alors que l’agriculture conventionnelle de ces 40 dernières années détient une immense part de responsabilité dans le réchauffement climatique.
 
Ces « tensions » sont aussi un moyen d’expression de dernier recours quand les élus sont incapables de prendre les sages décisions qui s’imposent à eux lorsqu’il est question d’environnement, et des engagements qu’ils ont eux-mêmes pris dans le Plan Climat de Mauges Communauté au sujet de la transition agricole vers un modèle durable.
 
Nous profitons donc de ce communiqué pour nous excuser par avance pour les « tensions » à venir car notre détermination est aujourd’hui sans précédent dans la lutte contre ce projet d’usine.
 
Au delà de ça, il aurait été intéressant pour donner de la lisibilité à l’article, de préciser le montant de l’installation de ce jeune avec l’investissement que représente l’usine agro-industrielle en plus de ses 90 000 € de départ. Pour rappel : plus de 7 millions d’euros d’investissement partagé à 36 exploitants soit en moyenne 195 000 € par exploitant, ce qui change considérablement les choses.
 
Enfin, le climat n’a pas attendu des fermes de 1000 vaches pour se dérégler. Les élevages hors sol comme ceux des porteurs du projet d’usine par exemple, contribuent déjà largement à ces dérèglements.
 
L’association Bien Vivre à Mauges Sur Loire
 
 
P.S : Oh et aussi, le collectif Loire Mauges Energie, qui tente de construire le méthaniseur, rassemble 20 exploitations agricoles. Nous nous demandons combien de vaches (et autres animaux) la société Loire Mauges Energie regroupe…

Nos petits doigts nous disent qu’il y a plus de 1000 têtes et que le modèle agricole de ce collectif n’est peut-être pas si éloigné de celui de la ferme des 1000 vaches…
A bon entendeur…